À la tête d’une société d’ébénisterie contemporaine, le Bois des Arts, basée à Soyans, élu à la Communauté de Communes Val de Drôme, Sébastien Viteau a fait de l’écologie son cheval de bataille. C’est tout naturellement qu’il vient de se lancer dans l’Eco-défis avec pour objectif l’or !
Adolescent, Sébastien Viteau passe ses week-ends dans un village abandonné de la Drôme, Pommerol. Un chirurgien ami de la famille s’était alors mis en tête de restaurer les vieilles maisons en pierre, une à une. « Il restait deux maisons aux alentours, habités par le maire et un paysan, c’était cette génération de post-soixante-huitard qui rêvait de repeupler la France profonde » se souvient-il. Bénévolement, Sébastien vient donner un coup de main, et se prend d’affection pour la pierre, mais surtout pour le bois. « J’ai quitté le lycée par amour pour ce genre de métier, et le hasard a fait le reste », explique-t-il.
Alors, après avoir quitté l’école à 16 ans, il suit une formation pour adulte en charpente, donnée par des Compagnons du Tour de France à Lyon. Pendant deux ans, il apprend les rudiments du métier et poursuit son apprentissage au Greta en ébénisterie.
Après une parenthèse de dix ans dans la chimie – une entreprise qui commercialisait des extraits de plantes aromatiques – Sébastien Viteau revient à ses premiers amours, le travail du bois, et lance son activité d’ébénisterie en autoentrepreneur en 2008. En 2015, il change de statut et créer sa propre société. Il est d’abord rejoint par son plus jeune fils qui va suivre à ses côtés un CAP ébénisterie avant d’être embauché en CDI en 2020. Son deuxième fils rejoint l'entreprise en juin 2023, « Il n'a pas suivi de formation, mais a appris sur le tas. ». Par la suite, une jeune apprentie intègre l'équipe.
Alors que la crise sanitaire et le premier confinement ont considérablement freiné son activité, tout est reparti depuis sur les chapeaux de roues. « Le téléphone n’arrête pas de sonner » explique-t-il, concédant aussi que ses « meilleurs commerciaux sont ses clients », principalement des habitants du coin, mais aussi des Lyonnais et depuis peu, des librairies parisiennes. Car sa réputation, il la doit aussi à l’originalité de ses créations, plus contemporaines que traditionnelles. « On travaille des lignes très design, aériennes et épurées. C’est très différent des moulures Louis XV » s’amuse-t-il.
Sébastien Viteau s’est aussi doté d’un atout majeur, la conscience écologique, qu’il a depuis toujours. En plus d’apporter un soin tout particulier à la sélection des matériaux, leur nature comme leur provenance, « des bois massifs et français », son entreprise participe depuis peu à l’Eco-défis lancé par la CMA avec les collectivités territoriales. Dès les premières réunions, un constat s’impose : « On s’est rendu compte que même en étant très conscient du problème, on avait encore des possibilités de s’améliorer, donc on a joué le jeu. » Et comme il ne fait jamais les choses à moitié, il vise l’or !
Alors, après avoir quitté l’école à 16 ans, il suit une formation pour adulte en charpente, donnée par des Compagnons du Tour de France à Lyon. Pendant deux ans, il apprend les rudiments du métier et poursuit son apprentissage au Greta en ébénisterie.
Après une parenthèse de dix ans dans la chimie – une entreprise qui commercialisait des extraits de plantes aromatiques – Sébastien Viteau revient à ses premiers amours, le travail du bois, et lance son activité d’ébénisterie en autoentrepreneur en 2008. En 2015, il change de statut et créer sa propre société. Il est d’abord rejoint par son plus jeune fils qui va suivre à ses côtés un CAP ébénisterie avant d’être embauché en CDI en 2020. Son deuxième fils rejoint l'entreprise en juin 2023, « Il n'a pas suivi de formation, mais a appris sur le tas. ». Par la suite, une jeune apprentie intègre l'équipe.
Alors que la crise sanitaire et le premier confinement ont considérablement freiné son activité, tout est reparti depuis sur les chapeaux de roues. « Le téléphone n’arrête pas de sonner » explique-t-il, concédant aussi que ses « meilleurs commerciaux sont ses clients », principalement des habitants du coin, mais aussi des Lyonnais et depuis peu, des librairies parisiennes. Car sa réputation, il la doit aussi à l’originalité de ses créations, plus contemporaines que traditionnelles. « On travaille des lignes très design, aériennes et épurées. C’est très différent des moulures Louis XV » s’amuse-t-il.
Sébastien Viteau s’est aussi doté d’un atout majeur, la conscience écologique, qu’il a depuis toujours. En plus d’apporter un soin tout particulier à la sélection des matériaux, leur nature comme leur provenance, « des bois massifs et français », son entreprise participe depuis peu à l’Eco-défis lancé par la CMA avec les collectivités territoriales. Dès les premières réunions, un constat s’impose : « On s’est rendu compte que même en étant très conscient du problème, on avait encore des possibilités de s’améliorer, donc on a joué le jeu. » Et comme il ne fait jamais les choses à moitié, il vise l’or !
Tout d’abord, en relevant le défi de la transmission du savoir, en prenant une apprentie et régulièrement des stagiaires. Ensuite, en réalisant des équipements pour la biodiversité, des hôtels à insectes, des nichoirs, en œuvrant pour diminuer sa consommation d’énergie avec des luminaires en Led, mais aussi en mettant en place un mode de déplacement à vélo pour son fils qui habite à 5 kilomètres de l’atelier. « On essaye aussi d’imposer à nos fournisseurs qu’ils optimisent leurs livraisons, car souvent, les commandes arrivent en 5 ou 6 fois avec parfois une boite de vis dans un énorme carton. Un autre défi important, le tri des déchets, qu’il mène consciencieusement à la déchetterie pour le recyclage, ainsi qu’en donnant des restes de bois massif aux habitants. « On va devenir point de collecte pour les piles, les ampoules et les cartouches d’encre usagés » conclut-il.
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Sébastien Viteau - Gérant de la société d'Ebénésterie Bois des Arts