Jimmy Marichal-Rosière
Pisciniste
 
 
 

Jimmy Marichal-Rosière, pisciniste à Pouilly-les-Nonains, a suivi le Pack Micro pour la création de son entreprise. Aujourd’hui, avec le Pass CMA Liberté, il finalise ses formalités en toute sérénité et est accompagné par la CMA. Il répond à nos questions.

Parlez-nous de votre parcours en tant qu’artisan ? 

Avec un CAP de plâtrerie-peinture j’ai pu rentrer à l’école des Métiers de la Piscine de Pierrelatte. Il fallait au moins un diplôme dans le bâtiment pour accéder à cette école de très grande renommée et j’ai pu décrocher deux ans plus tard en 2013, le brevet professionnel. J’ai découvert le métier plus jeune en classe de 3ème lors d’un stage découverte chez un pisciniste reconnu à Saint-Germain-Laval où travaillait mon frère. Le métier m’a tout de suite plu.

À la sortie de l’école en hiver, période peu propice aux recrutements de piscinistes, je suis retourné en plâtrerie peinture carrelage et électricité en travaillant dans différentes entreprises avant d’être recruté dans le métier que j’avais vraiment en tête. Je me suis fait une place petit à petit dans un secteur où la plupart se connaissent. Avant mon installation à mon compte en janvier 2024, j’ai passé sept années chez un même pisciniste avec lequel j’ai pu faire évoluer considérablement mes connaissances du métier. Au total, j’ai presque quinze ans d’expérience dans le domaine depuis mon brevet professionnel.

Et pour devenir entrepreneur, comment la CMA vous a-t-elle accompagné ?
 
Mon projet d’installation était au cœur de nos discussions familiales et ma mère s’est mise en quête d’informations sur les accompagnements possibles. Elle m’a parlé du Pack Micro à la CMA, qui avait aussi été évoqué à la réunion « 10 clés pour entreprendre » que j’avais suivie. Je me suis renseigné sur le contenu du Pack qui pouvait vraiment m’aider car je savais seulement que je voulais m’installer en micro-entreprise, mais tout le reste me posait question.

J’ai donc procédé par étapes, d’abord en me rendant disponible pour mon projet avec une rupture conventionnelle de travail qui me permettait d’être éligible à l’ACCRE et l’ARS, des dispositifs que je connaissais mais que mon conseiller Pôle Emploi m’a bien expliqué. En parallèle, j’ai également demandé conseils à un ami, Emmanuel Dagry, qui est à son compte depuis l’âge de 19 ans. Et puis, convaincu par l’intérêt du Pack Micro, j’ai décidé de m’inscrire à la formation.

Que recherchiez-vous avec le Pack Micro ?

Je vous le disais, j’avais pris la peine de bien me renseigner pour être mieux armé pendant le stage, pour être en capacité de bien assimiler le contenu de la formation. Je venais pour comprendre comment faire fonctionner une entreprise, quelles déclarations faire, comment, sur quelles bases, dans quel but, avec quelle facturation ou non de TVA… En bref, tout ce qui touche à l’administratif, le déclaratif, la gestion, la rentabilité. J’avais aussi le besoin d’être conforté dans mes choix de départ et connaître les autres pistes qui s’offrent à nous et pourquoi. Je voulais être rassuré jusqu’à savoir ce qui se passe en cas d’échec.

Vos attentes étaient-elles satisfaites ? 

Je suis arrivé avec beaucoup d’attentes et j’avais une seule crainte : celle de ne pas « rentrer » dans la formation car je ne suis pas scolaire. Ce fut totalement le contraire et j’aurais même signé pour un jour supplémentaire tellement la formation est complète et dense, un jour de plus pour bien digérer tout le contenu et travailler sur plus d’exemples encore.

Les interventions sont vraiment top avec de nombreux interlocuteurs qui nous répondent rapidement et de manière claire et compréhensible. Cette formation m’a beaucoup aidé pour mon installation et j’ai d’ailleurs pris le Pass CMA liberté dont la formule intègre le rendez-vous pour ses formalités de création. Grâce à cet accompagnement de la CMA je savais que les formalités seraient faites correctement, sans rien oublier, contrairement au résultat que j’aurais eu, je pense, en faisant par moi-même sur internet. Et le 4 janvier 2024, j’ai pu démarrer mon activité comme je l’avais prévu.

Comme d’autres rendez-vous sont prévus avec le Pass CMA Liberté, ce sera l’occasion pour moi d’être accompagné pour les premières déclarations et de vérifier que les mentions sur mes devis sont conformes.

Quels conseils pourriez-vous donner à un futur créateur d’entreprise ?

Pour moi, vouloir se mettre à son compte, c’est être motivé et avoir de l’ambition. Il faut avoir tout autant de motivation pour se renseigner - et deux à trois mois me semblent nécessaires - avant de s’installer à son compte. Pourquoi ? Pour mieux comprendre le sens de tout ce que l’on reçoit ensuite pendant la formation, l’autre étape incontournable. L’objectif n’est pas de remplacer la formation et l’accompagnement que l’on va obtenir avec la CMA, mais d’avoir plutôt des clés pour bien assimiler, et plus vite. Et si l’on a un peu d’argent de côté pour pouvoir prendre ce temps, c’est quand même mieux !
 
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