Cécile Couedou
 Plumassière - Ain
 
 
 

Entretien avec Cécile Couedou, plumassière et créatrice de l’atelier Cécile Couedou Plumasserie. Elle revient sur son expérience au salon du Made in France.
 
Parlez-nous de vous et de votre entreprise

Je suis plumassière, j’ai le statut d’autoentrepreneur. J’ai été contactée par la CMA l’année dernière, ainsi que par l’association des métiers d’art de l’Ain qui me boostent pour le développement de mon activité. Je fais essentiellement des expositions pour des salons sur les métiers d’art. En parallèle, je travaille pour des musées et pour des expositions éphémères. J’ai par exemple exposé à l’occasion des journées du patrimoine, au musée Design et métiers d’art de Moulins-sur-Allier, à la Maison du Passementier et dans le cadre d’une exposition sur les cabarets au musée du Costume. Mes deux activités principales sont donc l’exposition et l’animation d’ateliers.

Quelle a été votre motivation première pour participer au salon Made In France ? 

Mon objectif premier est de promouvoir mon activité en tant qu’indépendante et de faire connaître le métier de plumassier. La participation au salon du Made in France me permet aussi de sortir de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de développer ma clientèle ailleurs. C’est aussi une bonne opportunité pour créer de nouveaux liens entre professionnels et de faire naître des collaborations.
 

Comment la CMA vous a-t-elle accompagnée pour ce salon ? 

Avant le salon, il y a eu plusieurs réunions d’information sur WhatsApp par exemple. Ces moments d’échanges étaient intéressants pour s’organiser et savoir ce qu’il fallait prévoir. Des personnes de la CMA étaient ensuite présentes sur toute la période du salon pour nous accompagner. Après le salon, un suivi a été réalisé avec notamment un questionnaire de satisfaction.
 

Quelles opportunités commerciales avez-vous identifiées pendant le salon ?

Il n’y a rien de concret pour le moment, mais j’ai eu des opportunités pour des projets de collaboration. J’ai par exemple rencontré une personne qui travaille le cuir d’autruche, ce qui est assez rare. J’ai également trouvé un chausseur qui est en Europe et qui a déjà eu l’occasion de travailler des plumes sur des chaussures. Nous allons peut-être créer une collaboration ensemble dans le futur.
J’ai aussi rencontré une personne membre des organisations des ateliers d’art de France, qui travaille en Ile-de-France, avec qui j’ai échangé pendant le salon pour un projet pour 2024. J’ai aussi identifié des opportunités pour participer à d’autres salons en région parisienne.
 

Quels conseils donneriez-vous à d'autres artisans qui souhaitent participer à des salons ?
 
Venir à deux personnes sur un salon peut être d’une grande utilité, surtout pour l’installation et le démontage du stand. Être à deux permet aussi de faire des petites pauses plus facilement durant le salon et de pouvoir souffler un peu, car il y a beaucoup de monde sur le salon Made In France, c’est un très grand salon. Je conseille aussi de bien prévoir son organisation logistique avant d’arriver sur place. J’ai eu la chance d’avoir des conseils précieux d’une personne qui avait déjà participé au salon afin d’optimiser les parties installation et démontage. Je recommande à tous les artisans de participer à ce salon, c’est une très belle expérience. Ma clientèle n’était pas présente, mais certains visiteurs avaient déjà vu mon travail dans d’autres expositions. Un couple se souvenait d’un bustier recouvert de plumes dans une exposition dans le Jura, c’était le mien. C’est intéressant et rassurant de voir que l’on marque les esprits.
Je suis intéressé pour participer à un salon